Les 3 types de péniches

Catégorie(s) : Vivre sur l'eau

Le tjalk

Reconnaissable par ses formes longues, étroites et arrondis. Il puise ses origines au Pays-Bas. Ce bateau anciennement propulsé par une voile pouvait aussi bien naviguer en mer comme en fleuve. Il a principalement été utilisé en tant que bateau utilitaire entre le XVIII et le XIXe siècle. Aujourd’hui il y en a peu en France car il est principalement resté dans son pays d’origine pour un usage commercial, à exception près des plus petits qui ont été transformés en bateaux d’habitation et vendus à travers l’Europe à des particulier. Une fois cette transformation faites ils offrent en moyenne une surface de 90m2 habitables.

Le luxemotor

Le Luxmotor est un autre type de bateau hollandais de forme plus effilée. Sa taille est d’environ 30 mètres sur 5. Il fut un des premiers bateaux à disposer d’un moteur et doit son nom à l’espace habitable du marinier qui à l’époque était des plus luxueux. Il est bien plus courant de voir ce type de bateau sur les berges parisiennes car sa structure et son architecture sont particulièrement propices à l’habitation.

La freycinet

Il s’agit du bateau que l’on retrouve le plus fréquemment en France. Ses dimensions d’environ 39 x 5 mètres correspondent au gabarit des écluses des canaux français. A l’origine il était utilisé pour le transport de marchandises mais il s’est idéalement transformé en habitation fluviale. Il représente aujourd’hui près de 80% des ‘transactions bateaux’ pour les particuliers désirant habiter sur la Seine à Paris ou dans ses alentours.

De nos jours, qu’importe la nature de chaque bateau, l’architecture intérieure est totalement dissociable de leur origine respective. Chaque péniche aménagée possède son identité, classique ou ultramoderne, car le choix des matériaux ou d’agencement offrent une diversité très riche d’un logement à l’autre. Sur un bateau, tout est possible, il n’y a pas les mêmes contraintes que pour une maison ou un appartement, pas de murs porteurs, par exemple.

En Région Parisienne, on considère que plus de la moitié des bateaux logements sont démotorisés. Certains font le choix de la mobilité et conservent le moteur pour pouvoir remonter la Seine en emportant sa maison afin de rejoindre d’autres canaux. D’autres préfèrent aménager la salle des moteurs en pièce supplémentaire et utiliser une annexe plus facile à manœuvrer pour se balader…ou faire du ski nautique.